Bertrand Combe

Se taire et écouter, pour aller droit au but.

La voix-off Bertrand COMBE est synonyme d'efficacité discrète dans les studios. Avec un parcours semé de rebondissements, il a su, tel un phénix, renaître de ses cendres pour s'imposer comme une figure incontournable du milieu. Son aptitude remarquable à se réinventer lui confère une place de choix.

La voix-off Bertrand COMBE se distingue par son tempérament doux et son approche accueillante. Connue pour sa discrétion et son efficacité, sa voix a charmé de nombreux clients et collaborateurs à travers divers projets audiovisuels. Sa capacité à s'adapter à divers environnements et exigences, combinée à une constante livraison de travail de haute qualité, fait de lui un professionnel extrêmement respecté et apprécié dans son domaine.

Toujours disponible et généreux avec son temps, la voix-off Bertrand COMBE est une source d'inspiration et un mentor pour les jeunes aspirants au métier de voix-off. Lors des interviews, il partage volontiers son expérience et ses conseils, guidant la nouvelle génération avec une sincérité et une passion évidentes pour son art. Son engagement envers la transmission de son savoir-faire souligne son rôle de leader bienveillant dans l'industrie.

Au-delà de ses compétences en comédie, la voix-off Bertrand COMBE est également doté de multiples talents qui enrichissent son profil professionnel. Sa polyvalence lui permet d'exceller non seulement dans le doublage et la narration mais aussi dans d'autres facettes de l'industrie audiovisuelle, y compris la production et la direction artistique. Cette étendue de compétences le rend indispensable à tout projet, capable de relever de nouveaux défis avec brio.

Bertrand incarne l'excellence dans le monde de la voix-off. Son parcours, marqué par une constante évolution et amélioration de ses techniques, témoigne de son professionnalisme et de sa détermination. Chaque projet sous sa voix est une garantie de qualité et d'authenticité, ce qui assure une satisfaction élevée pour les clients et une expérience immersive pour le public.

Les performances de la voix-off Bertrand COMBE ne se limitent pas à répondre aux attentes; elles les surpassent.

Dans un monde en constante évolution, Bertrand reste à la pointe de la technologie et des tendances de l'industrie. Son désir de toujours apprendre et de s'adapter aux nouveaux outils et méthodes fait de lui un innovateur naturel. Que ce soit à travers l'utilisation de logiciels de montage avancés ou la participation à des ateliers et séminaires sur le doublage, il cherche continuellement à peaufiner son art.

En résumé, la voix-off Bertrand COMBE n'est pas seulement un comédien de théâtre; il est une force motrice dans l'industrie de la voix-off, un professionnel dont la carrière exemplaire inspire respect et admiration. Avec une polyvalence qui traverse différents aspects de l'audiovisuel et un engagement sans faille envers l'excellence, Bertrand continue de nous charmer, enrichissant chaque projet de sa présence experte et de sa voix impactante.

Chaque enregistrement de Bertrand démontre non seulement son talent et sa polyvalence mais aussi son intégrité et son engagement envers l'art de la narration. Son héritage est celui d'un artiste complet et d'un professionnel impeccable.

INTERVIEW

Quel a été ton premier contact avec le monde de l’audiovisuel ?

Mon premier amour a été la radio. J’ai fait ma première émission sur une radio libre à 13 ans. C’était une radio libre qui se trouvait dans un pavillon, tenue par un type un peu fou. Elle s’appelait Radio Visage. Et le père d’un pote de l’école travaillait à cette radio, donc mon pote et moi on s’est mis en tête de faire une émission. Et ça a immédiatement été une révélation. Je réalisait avec de petites platines vinyle et j’animais en même temps. Et surtout je m’enregistrais pour pouvoir réécouter. Et puis par la suite on est devenu toute une bande de copains à faire ça. Et moi j’ai persévéré. Ça a été mon tremplin.

Donc tu n’as pas été longtemps scolarisé ?

J’ai arrêté mes études à 16 ans. Les derniers temps je séchais pour aller à la radio. Lorsque j'ai arrêté de mes études j’ai commencé à faire DJ dans une discothèque locale. Et très vite il y a eu Europe 2 qui est venu s’installer dans la région et comme il n’y avait pas beaucoup de gens qui faisait de la radio dans le coin, on est venu très vite me chercher. C’était ma première expérience professionnelle en tant qu’animateur.

Donc, tu as été animateur avant d’être une voix-off ?

Pour moi, la voix ne peut pas être dissociée de l’animation. J’ai longtemps travaillé à Europe 2, puis je suis monté à Paris dans une radio qui s’appelait O'FM. Une radio semi généraliste qui faisait de la musique et de l’info. Par la suite c’est devenu Sport O'FM, la première radio de sport. C’est tombé au bon moment car j’en avais assez de lancer de la musique qui devenait de plus en plus calibrée. J’ai donc animé pendant longtemps les week-ends de sport et j’avais donc des semaines relativement libres, donc parallèlement j’ai commencé les cours de théâtre et je commençais à faire des voix-off. Et avec des potes de l’école, on a écrit une pièce qui s’appelait « Comment devenir une mère juive en dix leçons ». Une pièce qui a eu un gros succès. On ne s’y attendait pas. On a fait 1600 représentations. C’était la transition parfaite avec la radio que j’arrêtais.

Mais alors comment t’es-tu retrouvé a faire de la voix-off ?

Pendant toute cette époque de transition, Dominique créait la Sonacom et il connaissait mon directeur d’antenne chez Sport O'FM. Il l’a appelé en lui annonçant qu’il montait son studio et qu’il cherchait de bonnes voix. C’est là que j’ai découvert la Sonacom. J’ai donc commencé à fair des voix-off pour des serveurs téléphoniques, des pubs radio ou télé etc. Et jusqu’à aujourd’hui le théâtre et la voix-off sont mes deux principales activités.

Tu n’as jamais été intéressé par le doublage ?

C’est une technique extrêmement particulière où il faut passer beaucoup de temps en studio. Et au moment où j’aurais pu avoir le temps je commençais la voix-off et le théâtre! J’ai fait quelques post-synchro, c’est amusant mais ce n’est pas mon métier !

Tu abordes tous les aspects du métier de voix-off de la même manière ?

Toujours. Je commence par me taire et j’écoute. C’est très important. Savoir qui est qui. Distinguer les gens qui savent ce qu’ils veulent, des gens plus indécis. Et à partir de là, j’ai deux approches : Soit ils savent ce qu’ils veulent et je vais droit au but, et ensuite on travaille, soit je préviens tout de suite que je vais faire trois ou quatre propositions pour donner des directions. Bien sûr j’ai déjà eu la demande de faire une voix à la fois jeune et dynamique d’une part, et calme et posée d’une autre. Mais l’objectif a été atteint car tout le monde était content à la fin ! Satisfaire, c’est toujours l’objectif principal !

Où en sont tes projets ?

J’ai très envie de mettre en scène : Je vais pousser dans cette direction, la mise en scène et la direction d’acteur au théâtre plutôt que dans la fiction. Ce qui m’intéresse c’est le retour immédiat du public, le fait de jouer une histoire dans son ordre chronologique. Et puis au niveau de la mis en scène c’est différent : Au cinéma on tourne plusieurs prises et ensuite c’est dans les mains du monteur alors qu’au théâtre on contrôle plus ce que l’on donne. Donc je suis en train de chercher une pièce, un producteur et des comédiens pour mettre en scène. Et je n’ai pas envie de jouer dedans mais plutôt d’être derrière le projet.