Alors explique-nous un peu ton parcours.
Qu’est-ce qui t’as conduit à devenir voix-off ?
Quand j’étais toute petite ma mère écoutait France Inter. J’adorais écouter le jeu des 1 000 francs… cette musique, ces voix, ces jingles… j’étais fan ! J’étais déjà
captivée par « la voix ».
Du coup à l’âge de cinq ans, je m’enregistrais, j’étais fascinée par ces voix off et je m’imaginais animatrice radio.
C’était mon rêve, je m’imaginais à France-Inter. Après avoir passé mon Bac, j’ai donc fait le « Cours Florent ». À cette époque, je me cherchais un peu, et la comédie me plaisait bien. Après j’ai fait une école de radio, le
Studio École de France, qui existe d’ailleurs toujours… Grâce à certains profs j’ai découvert le métier de « voix-off ».
A la base, j’étais fascinée par la radio, mais je me suis vite aperçue que je n’étais pas à ma place en tant qu’animatrice, même si aujourd’hui je serais assez tentée…
Au Studio Ecole de France, j’ai rencontré Yves Derisbourg qui m’a dit : «
Tu devrais vraiment faire des voix de pub. C’est court, très incisif et je te vois bien là dedans. Tu devrais essayer ! » J’ai suivi ses conseils. (sourire)